mardi 20 mai 2014

BERNYCAT

Type : Cotre houari 

 
  Gréement : 1 mât ;  grand-voile houari ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Peut être utilisé en catboat (d'où son nom), avec seulement la grand-voile. Signes d'identification : un ß,  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  polyester et teck
Premier exemplaire : vers 2000, en France (Le Vésinet, région parisienne) ; conçu par Bernard Minvielle, Jacques Fauroux et Bruno Troublé

Longueur hors-tout : 4,85 m
Longueur de la coque : 4,85 m
Longueur à la flottaison : 4,85 m 
Largeur maximale : 2,13 m
Tirant d'eau maximal : 1 m, dérive basse
Tirant d'air :  5,5 m (mât)
Déplacement : 250 kg dont dérive pivotante en alu de 25 kg
Surface maxi de voilure : 17,5 m² au près ;  spi ou gennaker de 6,5


Coque :

Avant : étrave presque verticale

Arrière :  tableau vertical
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit autovideur

équipage : jusqu'à 4 personnes

  Le Bernycat  est une série récente de voiliers, à l'aspect traditionnel mais performants ; de nombreux exemplaires s'affrontent en régates, dans le Golfe du Morbihan par exemple, où la série est très répandue.

FLYING DUTCHMAN

Type :Sloop bermudien    
 
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : lettres F D,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).


Matériaux :  bois, bois moulé, polyester,kevlar, carbone selon l'âge et le chantier.
Premier exemplaire :  1952 aux Pays-Bas ; architecte Uus Van Essen

Longueur hors-tout : 6,06 m
Longueur de la coque : 6,06 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,78 m
Tirant d'eau maximal : ? m/1,2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 125 kg
Surface maxi de voilure : 18,4 m² au près ; spi de 21


Coque :très fine, franc-bord très réduit

Avant : étrave peu inclinée

Arrière :  tableau
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit

équipage 2 personnes en régate

  Le Flying dutchman (le Hollandais volant) est une série de dériveurs de course dont le nom rappelle le hollandais volant , vaisseau fantôme des légendes germaniques, ainsi que les bateaux créés par Uffa Fox (par ex. le flying fifteen). Comme les voilies d'Ufa Fox, le Flying dutchman a une carène planante ; comme c'est un dériveur, son faible poids lui confère des performances élevées. Il a même été considéré pendant longtemps comme le dériveur le plus rapide.
 
  Le Flying dutchman a été série olympique de 1960 à 1992. C'est dans cette série que les frères Marc et Yves Pajot, qui se sont illustrés par la suite dans d'autres domaines de la voile, ont été vice-champions olympiques à Kiel (1972).
 

FLYING FIFTEEN

Type :Sloop bermudien    
 
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un angle aigu avec 2 f,  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  bois ou polyester, ou mixte (bois et polyester) selon l'âge et le chantier.
Premier exemplaire :  1947 ; architecte Uffa Fox

Longueur hors-tout : 6,1 m
Longueur de la coque : 6,1 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,13 m
Tirant d'eau maximal : 0,76 m (quille en fonte en forme d'aileron de requin)
Tirant d'air :  m
Déplacement : 330 kg dont lest de 180 kg
Surface maxi de voilure : 13,9 m² au près ;  


Coque :

Avant : étrave convexe

Arrière :  tableau peu incliné
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit

équipage 2 personnes en régate

  Le Flying fifteen est une série de voiliers (quillards)  de course dessinée par le célèbre architecte Uffa Fox, ami du prince Philip d'Edimbourg, ayant enseigné la voile au Prince Charles. Il est considéré comme le créateur des premiers petits monocoques planants.
  Le premier exemplaire date de 1947 ; depuis, plus de 3700 unités sont sorties de différents chantiers. Les premiers exemplaires sont arrivés en France en 1997 seulement, mais leur succès a été très rapide (Dinard, Golfe du Morbihan, Cazaux, etc...)
 

TOFINOU 7m

Type :Sloop bermudien    
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un T stylisé  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  coque en polyester ; pont et finitions en bois
Premier exemplaire : 1976 à Saint-Martin de Ré, en Charente maritime (chantier Latitude 46) ; réplique d'un voilier unique construit sur l'île de Ré en 1927.

Longueur hors-tout : 7 m
Longueur de la coque : 7 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,25 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1,1 m ; dérive pivotante en acier galvanisé.
Tirant d'air :  m
Déplacement : 1 300 kg dont lest en plomb de 380 kg
Surface maxi de voilure : 24,4 m² au près ;  


Coque :

Avant : étrave convexe

Arrière :  tableau peu incliné
 
Superstructures : bateau ponté, cockpit

maxi 6 personnes

  Le Tofinou est la réplique d'un bateau de 1927 découvert par l'architecte Philippe Joubert dans un chantier de l'île de Ré. Ce bateau, nommé Tofinou, était hors d'usage ; mais ses belles lignes, à servi de modèle pour le moule qui a servi à la construction de coques en polyester. 
  Le nom Tofinou vient de celui d'un peuple du Bénin

  Les Tofinous actuels sont nombreux en Charente-Maritime et en Vendée ; ils servent de voiliers de promenade, mais aussi de régate car leur monotypie permettent de courir à armes égales.
  Le succès de la série a incité le chantier et les architectes Joubert et Nivelt à construire des modèles plus grands et permettant la croisière. :
   8 m (dont le tadorne est une version plus habitable)
   9 m
   12 m en 2009
   16 m en 2012

  Les modèles de 9 et 12 m  sont nombreux aux régates classiques de Cannes et de St Tropez.
    
  Le chantier de l'île de Ré s'est tellement agrandi que, par manque de place, il a dû "émigrer" à la Rochelle, preuve du succès des tofinou à une époque où le marché des voiliers de plaisance est en régression.

vendredi 16 mai 2014

CORMORAN

Type : Cotre à corne (houari)



Gréement : 1 mât ;  grand-voile à corne très apiquée ; 1 foc ou génois sur enrouleur et petit  bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : une silhouette de cormoran


Matériaux : bois classique ou moulé ; ou polyester. mât et espars en bois.

Premier exemplaire : 1924 en baie de Morlaix ; plan de Charles Raillard, inspiré des cotres de pêche de Carantec.

Longueur hors-tout : 5,1 m
Longueur de la coque : 4,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,8 à 2 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1,1 m ; dérive pivotante en tôle
Tirant d'air : 9,5 m
Déplacement :  430 kg mini dont un lest intérieur en fonte de 120 à 200 kg
Surface maxi de voilure : 22 m²

Coque : en forme, à bouchains ronds ; quille longue

Avant : étrave verticale

Arrière : voûte et tableau ; safran sous voûte

Superstructures : bateau non ponté 

 jusqu'à 6  équipiers.

  Le Cormoran est une série de petits voiliers classiques très répandus en Bretagne et très nombreux dans les rassemblements de voiliers traditionnels. Il en existe plusieurs centaines. Beaucoup de cormorans en bois viennent chantier Jézéquel de Carantec. Le chantier ACCF de Pontl'Abbé en a construit à lui seul une centaine depuis 1999, à la coque en polyester et les finitions en bois.
   C'est un voilier élégant et performant par rapport à sa taille. La monotypie n'est pas absolue et il y a eu des évolutions dans le temps (c'est une des plus vieilles séries existant)


   

jeudi 15 mai 2014

YOLES MORBIHAN et YOLES D'ABOVILLE

Type : Chaloupe voiles-aviron à  2 mâts et voiles au tiers

 
Gréement : 2 mâts non haubanés  ; une misaine et une grand-voile au tiers (plutôt appelée taillevent)
Matériaux : coque en polyester, intérieur en bois.
Premier exemplaire :  2000 en Bretagne.
Longueur hors-tout : 8,1 m
Longueur de la coque : 8,1 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,15 m
Tirant d'eau maximal : 0,96 m
Tirant d'air :  m
 Longueur des avirons :  m
Déplacement : 480 kg
Surface maxi de voilure : 54 m²

Coque : effilée

Avant : étrave presque verticale, un peu convexe 

Arrière :  tableau 
Superstructures : bateau non ponté, avec bancs de nage (3 bancs, de 2 nageurs chacun)

L'équipage complet comprend 7 personnes dont 6 rameurs (ou nageurs)
  La yole Morbihan est en quelque sorte la version économique, plus petite, de la yole de Bantry. La coque est construite en plastique par un chantier professionnel, tandis que les aménagements, les finitions et le gréement sont réalisés par des bénévoles d'associations, ou encore par des collèges.
   Par exemple, la yole Galaad a été réalisée en 2000 par des élèves du collège public de Ploërmel, dans le Morbihan. Elle navigue tantôt dans le Lac au Duc, à Ploërmel, tantôt en mer (golfe du Morbihan, rassemblements de voiliers).
   Galaad est le fils de Lancelot dans la légende arthurienne (dont un des hauts lieux est la forêt de Brocéliande, proche de Ploërmel)
                        Galaad à Douarnenez 2010
 
Sterenn à Brest 2012
    Stirenn ar mor a été finie, en 1999, par les élèves de 4e et 3e techno du lycée agricole de Kerplouz, à Auray. Depuis, elle a navigue dans le Golfe du Morbihan et a participé à tous les rassemblements de Brest et de Douarnenez

 La yole Morbihan une embarcation plus pratique à mettre en œuvre et mieux adaptée à la voile que la grande yole, car elle possède une dérive pivotante. Elle est aussi plus facile à transporter derrière une voiture.
   Le bateau a été dessiné par François Vivier et Jean-Michel Viant.
   Il existe une dizaine de bateaux de ce type.

   Attention à ne pas faire de confusion : une yole de Bantry porte le nom Mor-Bihan.

   La Yole D'Aboville ou Yole de mer est un canot sans voiles, lancé en 1982 par Gérard d'Aboville, pour promouvoir l'aviron de mer, après sa célèbre traversée de l'Atlantique à la rame (en 1980 : 71 jours et 23 heures entre le Cap Cod et Brest, sur capitaine Cook). D'Aboville est à l'aviron de mer ce que Tabarly est à la voile.
    Le premier exemplaire a été construit en 1982. François Vivier a proposé un gréement, mais cette yole est restée un pur bateau d'aviron.


Longueur de la coque : 9,6 m
Largeur maximale : 1,7 m
Déplacement : 250 kg  
 
L'équipage complet comprend 7 personnes dont 6 rameurs (ou nageurs) sur 6 bancs