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mardi 13 mai 2014

VAURIEN

Type :Sloop bermudien   


















Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : un V et éventuellement un numéro.


Matériaux : contreplaqué ou polyester

Premier exemplaire : 1951 en France, chez Philippe Viannay (fondateur de l'école de voile des Glénans) ;  plan de Jean-Jacques Herbulot. 

Longueur hors-tout : 4,1 m
Longueur de la coque : 4,1 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,5 m
Tirant d'eau maximal : 0,3 / 0,9 m ; dérive sabre coulissante
Tirant d'air :  m
Déplacement :  73 kg
Surface maxi de voilure : 10,5 m² ; spi de 9,5 m²) depuis 2009, une nouvelle grand-voile a été conçue, avec 2 lattes forcées à la partie supérieure.


Coque : à bouchains vifs et fond plat (version contreplaqué) ; à bouchains ronds (version plastique)

Avant : étrave peu inclinée
Arrière : tableau. 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit
 1 ou 2 équipiers.

  Le Vaurien est un des bateaux qui sont à l'origine du démarrage de la plaisance en France à partir des années 1950, notamment grâce à son utilisation par l'école de voile des Glénans, puis par les nombreuses écoles de voiles associatives qui virent le jour à cette époque. 3 ans après sa création, 400 exemplaires avaient été construits
   Le nom de Vaurien était, celui du chien qu'avait eu Philippe Viannay, le fondateur de l'école des Glénans. Mais il fait sans doute aussi référence au faible prix de revient de ce petit bateau, à une poque où la plaisance était une activité de luxe. Il pouvait être acheté prêt à servir chantier de Meulan, chantier Constantini à la Trinité sur mer, etc), mais  était également facile à construire en amateur : un bricoleur doué arrivait à le construire dans une seule planche de contreplaqué .
   Cet aspect pratique ne nuisait pas à ses qualités nautiques et le vaurien s'est répandu sur tous les plans d'eau : étangs, rivières, lacs, plans d'eau maritimes calmes (il ne faut pas exagérer, un bateau non ponté de 4,1 m ne peut pas affronter une mer trop agitée). On estime que plus de  36 000 exemplaires ont été construits, La construction en polyester, s'ajoutant peu à peu à celle en contreplaqué (environ 2500 exemplaires, à partir de1965). Herbulot et Viannay n'imaginaient pas un tel succès lorsqu'ils ont construit le premier exemplaire dans leur garage !
   Les premiers exemplaires étaient pratiquement impossibles à redresser mais l'ajout de caissons étanches remplis de mousse a résolu ce problème, rendant le bateau plus sûr. Il faut bien, cependant, accepter de temps en temps de "dessaler" (chavirer, parfois complétement à l'envers). Cela entraînait un exercice intéressant pour redresser le bateau. 
    Nombreux sont les plaisanciers et même les grands coureurs océaniques qui ont commencé leur apprentissage en mouillant leur fond de ciré  ou de maillot de bain (selon la météo) dans le cockpit d'un vaurien.
    Depuis le début des années 1980, les jeunes préfèrent la vitesse des planches à voile ou;, plus récemment, des kitesurf, à la placidité relative des vauriens. Mais de nombreux nostalgiques continuent à entretenir amoureusement leur frêle esquif, les décorant souvent de façon originale et participent aux rassemblements de voiliers traditionnels, n'hésitant pas à côtoyer  les grandes unités ; et des régates de classe sont encore organisées.
     Un vaurien peut facilement être propulsé à la godille, un sport qu'il a popularisé, mais qui semble tombé en désuétude chez une majorité de plaisanciers (il suffit de voir certains essayer de propulser leur annexe à coups de pagaie aléatoires et inélégants). On peut ajouter un petit moteur hors-bord au tableau pour rentrer un peu plus vite en cas de panne de vent. De toutes façons, l'autonomie est limitée (règlementation : ne pas s'éloigner à plus de 2 milles d'un abri ou d'un bateau accompagnateur).
    Vaurien et Caravelle sont un peu les deux chevaux de la mer, mais il en reste sans doute beaucoup plus par rapport au nombre d'unités construites...

CARAVELLE

Type :Sloop bermudien   
 







Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : une croix portugaise, un numéro

Matériaux : contreplaqué ou polyester ; version prame de service en alu.

Premier exemplaire : 1952 en France (Concarneau) ;  plan de Jean-Jacques Herbulot. 

Longueur hors-tout : 4,6 m
Longueur de la coque : 4,6 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,8 m
Tirant d'eau maximal : 0,3 / 0,9 m ; dérive sabre coulissante (pivotante pour la caragogne)
Tirant d'air :  m
Déplacement :  210 kg
Surface maxi de voilure : 12 m² (15  pour la version sport, qui peut porter un spi de 16,5 m²)

Coque : à bouchains vifs (version contreplaqué) ; à bouchains ronds (version plastique)

Avant : étrave à marotte

Arrière : tableau.


 

















Superstructures : bateau non ponté ; vaste cockpit ; une version "habitable" (caravelle-cigogne, ou caragogne) possède un abri sommaire à l'avant et peut être utilisée pour le camping côtier.

  La Caravelle  est un des bateaux qui sont à l'origine du démarrage de la plaisance en France à partir des années 1950, notamment grâce à son utilisation par l'école de voile des Glénans, puis par les nombreuses écoles de voiles associatives qui virent le jour à cette époque ; époque ou on commençait par un petit bateau facile, quitte ensuite à prendre plus grand et plus complexe. ("petit bateau, petits soucis", disait-on alors).
   Elle a d'abord été conçue comme  un modèle agrandi et plus stable des prames déjà utilisées par les plaisanciers comme annexe. Dans cette configuration sans voiles elle était, et est toujours, utilisée comme annexe manœuvrée à la godille, ou comme embarcation d'aide aux stagiaires et de surveillance, mue par un un moteur hors-bord. La plupart de ces embarcations "à tout faire", très répandue dans les écoles de voile et les services portuaires, sont aujourd'hui en alu. Elles peuvent embarquer, sur eau plate, une dizaine de personnes.
   La version voilier porte un mât en bois ou un alu et peut embarquer jusqu'à 7 personnes (plutôt 2 à 6). Il existe plusieurs versions dont la caragogne, qui  a elle-même une version lestée (lest de 75 kg) et une dérive pivotante.

   Aujourd'hui, les caravelles ne sont plus guère utilisées en école, mais on en rencontre encore beaucoup dans les rassemblements de voiliers et des régates spécifiques leur sont dédiées. (voir site de l'ASCaravelle)