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samedi 24 mai 2014

SOLENT SUNBEAM

Type :Sloop bermudien    
Dainty à Cannes (septembre 2013) : il navigue de puis plus de 90 ans !



Winnie l'ourson, grand amateur de miel, orne le spi de Honey
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un V  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  bois  ; polyester pour les exemplaires récents
Premier exemplaire : 1922 en Angleterre ; architecte Alfred Westmacott

Longueur hors-tout : 8,1 m
Longueur de la coque : 8,1 m
Longueur à la flottaison : 5,4 m 
Largeur maximale : 1,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m (quille longue)
Tirant d'air :  m
Déplacement :  kg ; quille longue
Surface maxi de voilure : 27,6 m² au près 


Coque :

Avant : étrave élancée, convexe
Arrière : voûte  très élancée ; tableau ; safran suspendu
 
Superstructures : aucune ; bateau ponté ; cockpit
 
détail du pont et du cockpit d'Honey
le pont de Dainty, bien protégé au port ; sans doute le secret de sa longévité.



équipage 2 personnes en régate

   Le Sunbeam est sans doute une des plus anciennes séries de quillards de régate, antérieure au Dragon et au Requin. C'est un également un bateau plus petit que ces 2 célèbres voiliers scandinaves.
   On ne connait pas le nombre exact de Sunbeam construits mais, actuellement, une cinquantaine régatent régulièrement, notamment sur le plan d'eau près duquel ils sont nés : le Solent.

    Deux d'entre eux sont très connu du côté de Cannes : ce sont  en effet les plus petits bateaux qui participent aux régates royales. Cela  a même valu à Dainty une récompense spéciale en 2010. Honey  participe aussi à ces régates. Ils ne passent quand même pas inaperçus, avec leurs couleurs vives qui tranchent sur l'uniformité des grandes coques blanches. Honey est rouge, Dainty est jaune.
     Dainty signifie délicat, mignon, ce qui convient bien à ce joli bateau. son numéro, V 1, indique que c'est le premier exemplaire construit : plus de 90 ans, et toujours vaillant.
Honey veut dire miel ; sur son spi rouge figurent Winnie l'Ourson et son pot de miel. Quant à Solent Sunbeam, cela signifie rayon de soleil du Solent, ce qui convient très bien à la couleur de Dainty ; et une régate de Sunbeam sous le soleil du Solent est magnifiquement colorée.
      Vous trouverez ici ici le site  de Dainty  et le site des Solent Sunbeam

     Quelques autres Sunbeam : Avocet (V 2) ; Rosetta (V 4) ; Harmony (V 11) ; Redstart II (V 14) ; Fay (V 24) ; Query (V 25) ; Flycatcher (V 27) ; Bizarre (V 35) ; Melody (V 36) ; Plover (V 40) ; Gosling (V 45) ; Snowgoose (V 105) ; Kingfisher (V 119) ;
 

mardi 20 mai 2014

TOFINOU 7m

Type :Sloop bermudien    
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un T stylisé  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  coque en polyester ; pont et finitions en bois
Premier exemplaire : 1976 à Saint-Martin de Ré, en Charente maritime (chantier Latitude 46) ; réplique d'un voilier unique construit sur l'île de Ré en 1927.

Longueur hors-tout : 7 m
Longueur de la coque : 7 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,25 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1,1 m ; dérive pivotante en acier galvanisé.
Tirant d'air :  m
Déplacement : 1 300 kg dont lest en plomb de 380 kg
Surface maxi de voilure : 24,4 m² au près ;  


Coque :

Avant : étrave convexe

Arrière :  tableau peu incliné
 
Superstructures : bateau ponté, cockpit

maxi 6 personnes

  Le Tofinou est la réplique d'un bateau de 1927 découvert par l'architecte Philippe Joubert dans un chantier de l'île de Ré. Ce bateau, nommé Tofinou, était hors d'usage ; mais ses belles lignes, à servi de modèle pour le moule qui a servi à la construction de coques en polyester. 
  Le nom Tofinou vient de celui d'un peuple du Bénin

  Les Tofinous actuels sont nombreux en Charente-Maritime et en Vendée ; ils servent de voiliers de promenade, mais aussi de régate car leur monotypie permettent de courir à armes égales.
  Le succès de la série a incité le chantier et les architectes Joubert et Nivelt à construire des modèles plus grands et permettant la croisière. :
   8 m (dont le tadorne est une version plus habitable)
   9 m
   12 m en 2009
   16 m en 2012

  Les modèles de 9 et 12 m  sont nombreux aux régates classiques de Cannes et de St Tropez.
    
  Le chantier de l'île de Ré s'est tellement agrandi que, par manque de place, il a dû "émigrer" à la Rochelle, preuve du succès des tofinou à une époque où le marché des voiliers de plaisance est en régression.

mardi 13 mai 2014

REQUIN

Type :Sloop bermudien   
 



Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un dessin stylisé de requin surmontant l'indicatif du pays où le bateau est enregistré et un numéro d'identification.


Matériaux : bois ou polyester (à partir de 1978)
Premier exemplaire : 1930 en Finlande ;  plan de Gunnar Stenback.

Longueur hors-tout : 9,6 m
Longueur de la coque : 9,6 m
Longueur à la flottaison : 6,5  m 
Largeur maximale : 1,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,1 m ; quillard uniquement.
Tirant d'air : 11 m
Déplacement :  1850 kg mini dont 1050 kg de lest en fonte.
Surface maxi de voilure : 25 m² au près ;   m² pour le plus grand spi utilisé


Coque :

Avant : étrave très élancée

Arrière : voûte très élancée, petit tableau.
 
Superstructures : bateau ponté ; cockpit  non autovideur ; cabine ; rouf très bas.

 3 équipiers en régate (maxi 4 personnes)

  Le requin, appelé hai en Scandinavie (c'est aussi le nom scandinave du requin en tant que poisson) est une série de quillards de régates conçue très peu de temps après le dragon et qui lui ressemble beaucoup. Il est un peu plus long, mais tout aussi étroit ; le dessin sur la voile permet de distinguer les 2 types de voiliers au premier coup d'œil. 
  Le requin possède une petite cabine équipé de 2 couchettes, sous un véritable rouf ; si la position assise est convenable, on se doute, qu'il est inutile d'espérer s'y déplacer debout....
   Le cockpit n'est pas autovideur ; comme le dragon, le bateau risque donc de couler s'il embarque trop d'eau. Par contre, il est considéré comme quasi-inchavirable

  Moins répandu que le dragon, le requin est cependant un voilier qu'on rencontre assez souvent sur les côtes françaises (plus de 200 exemplaires) : Noirmoutier, Morbihan, rade de Brest, côte d'Azur ; il a été adopté comme voilier de formation et de régates par la Marine Nationale. Un chantier en a construit un bon nombre, en bois ou en plastique : Pouvreau, en Vendée (Vix)

lundi 12 mai 2014

DRAGON

Type : Sloop bermudien  




Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors  ; spi au portant. La grand-voile porte, comme signes d'identification, un D surmontant l'indicatif du pays où le bateau est enregistré et un numéro.


Matériaux : bois ou polyester (des exemplaires en bois sont encore construits aujourd'hui)
Premier exemplaire : 1929  à Goteborg ;  plan de Johan Anker.

Longueur hors-tout : 8,9 m
Longueur de la coque : 8,9 m
Longueur à la flottaison : 5,7  m 
Largeur maximale : 1,95 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m ; quillard uniquement.
Tirant d'air : 11 m
Déplacement :  1670 kg mini dont 1000 kg de lest en fonte.
Surface maxi de voilure : 26 m² au près ;  23,6 m² pour le plus grand spi utilisé


Coque : blanche

Avant : étrave très élancée
 
 

Arrière : voûte très élancée, petit tableau.
 
Superstructures : bateau ponté ; cockpit non autovideur ; pas de cabine , mais un abri pour le matériel

 3 équipiers en régate (maxi 4 personnes)

  Le dragon est une série mythique conçu par l'architecte norvégien  Johann Anker et produit à plus de 3000 exemplaires. Ce bateau mythique, construit encore à plusieurs dizaines d'exemplaires par an dans le Monde, 85 ans après sa sortie, a une silhouette de petit voilier de classe JI. Le cockpit, profond, n'est pas autovideur et l'équipage doit prendre garde à ne pas embarquer une vague par grosse mer ; les naufrages de dragons ne sont pas rares, même sur les lacs, où ce type de bateau est bien représenté. Ce sont cependant des voiliers qui tiennent bien la mer et le vent jusqu'à une limite élevée (30 nœuds de vent environ) s'ils sont bien menés ; l'hiloire protège le cockpit jusqu'à un degré de gite important.
   De petite taille mais de construction très soignée, c'est souvent un bateau considéré comme réservé aux régatiers aisés, apprécié autrefois de l'aristocratie (on l'a parfois appelé le voilier des rois). Les propriétaires soignent leur unité comme des bijoux, de la même façon que ceux des  yachts de luxe. 
     Une version récente, avec grand-voile à corne, est appariue récemment et appelée Dilong.
    Les réglages doivent être très précis et le nombre de bouts est impressionnant : plus de 30 ; on est loin de la drisse et des 2 écoutes par voile du voilier moyen ! 





Les vitesses réalisées ne sont pas si impressionnantes que cela, mais ce qui importe est de régater à armes rigoureusement égales. La monotypie est très rigoureuse, le carbone et le kevlar sont interdits.
    En France, la flotte de dragons est importante, et les régates rassemblent un grand nombre d'unités, notamment à Douarnenez (trophée Guyader, ancien Petit Navire), à Cannes, à Saint-Tropez, etc. Les déplacements routiers sont relativement faciles grâce à des remorques adaptées.

    Le dragon a été série olympique de  1948 à 1972.