samedi 24 mai 2014

DILONG (DRAGON AURIQUE)

Type : Cotre à corne
le Dilong numéro 1



Gréement : 1 mât ;  grand-voile à corne ; 1 flèche ; 1 génois à enrouleur sur bout-dehors  ; 1 trinquette à enrouleur ; spi asymétrique au portant. 
La grand-voile porte, comme signe d'identification, un D entouré d'un écusson rouge ; numéro de série

Matériaux : bois classique, bois moulé, ou polyester ; gréement en carbone.
Premier exemplaire : 2012 à Mougins (Alpes Maritimes) ;  plan de Jacques Fauroux, inspirés du dragon de J. Anker (1929).

Longueur hors-tout : 9,75 m
Longueur de la coque : 8,9 m
Longueur à la flottaison : 5,7  m 
Largeur maximale : 1,95 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m ; quillard uniquement.
Tirant d'air : 11 m
Déplacement :  1670 kg mini dont 1000 kg de lest en fonte.
Surface maxi de voilure : 48 m² au près ;  84 m² au portant (spi de 50 m²)

Coque :

Avant : étrave très élancée
Arrière : voûte très élancée, petit tableau.
 
Superstructures : bateau ponté ; cockpit ; pas de cabine , mais un abri pour le matériel

 3 équipiers en régate (maxi 4 personnes)

  Le dilong est une nouvelle version du dragon. La coque est très peu modifiée. Par contre, le gréement et le plan de voilure a évolué dans le sens inverse de ce qui se passait  au XXème siècle : la grand-voile bermudienne laisse place à une voile à corne et un flèche. La surface de voilure au près est presque doublée. Même chose pour le spi asymétrique. 
   Il existe des Dilongs neufs, mais on peut aussi transformer un dragon existant.





  

SOLENT SUNBEAM

Type :Sloop bermudien    
Dainty à Cannes (septembre 2013) : il navigue de puis plus de 90 ans !



Winnie l'ourson, grand amateur de miel, orne le spi de Honey
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un V  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  bois  ; polyester pour les exemplaires récents
Premier exemplaire : 1922 en Angleterre ; architecte Alfred Westmacott

Longueur hors-tout : 8,1 m
Longueur de la coque : 8,1 m
Longueur à la flottaison : 5,4 m 
Largeur maximale : 1,8 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m (quille longue)
Tirant d'air :  m
Déplacement :  kg ; quille longue
Surface maxi de voilure : 27,6 m² au près 


Coque :

Avant : étrave élancée, convexe
Arrière : voûte  très élancée ; tableau ; safran suspendu
 
Superstructures : aucune ; bateau ponté ; cockpit
 
détail du pont et du cockpit d'Honey
le pont de Dainty, bien protégé au port ; sans doute le secret de sa longévité.



équipage 2 personnes en régate

   Le Sunbeam est sans doute une des plus anciennes séries de quillards de régate, antérieure au Dragon et au Requin. C'est un également un bateau plus petit que ces 2 célèbres voiliers scandinaves.
   On ne connait pas le nombre exact de Sunbeam construits mais, actuellement, une cinquantaine régatent régulièrement, notamment sur le plan d'eau près duquel ils sont nés : le Solent.

    Deux d'entre eux sont très connu du côté de Cannes : ce sont  en effet les plus petits bateaux qui participent aux régates royales. Cela  a même valu à Dainty une récompense spéciale en 2010. Honey  participe aussi à ces régates. Ils ne passent quand même pas inaperçus, avec leurs couleurs vives qui tranchent sur l'uniformité des grandes coques blanches. Honey est rouge, Dainty est jaune.
     Dainty signifie délicat, mignon, ce qui convient bien à ce joli bateau. son numéro, V 1, indique que c'est le premier exemplaire construit : plus de 90 ans, et toujours vaillant.
Honey veut dire miel ; sur son spi rouge figurent Winnie l'Ourson et son pot de miel. Quant à Solent Sunbeam, cela signifie rayon de soleil du Solent, ce qui convient très bien à la couleur de Dainty ; et une régate de Sunbeam sous le soleil du Solent est magnifiquement colorée.
      Vous trouverez ici ici le site  de Dainty  et le site des Solent Sunbeam

     Quelques autres Sunbeam : Avocet (V 2) ; Rosetta (V 4) ; Harmony (V 11) ; Redstart II (V 14) ; Fay (V 24) ; Query (V 25) ; Flycatcher (V 27) ; Bizarre (V 35) ; Melody (V 36) ; Plover (V 40) ; Gosling (V 45) ; Snowgoose (V 105) ; Kingfisher (V 119) ;
 

vendredi 23 mai 2014

EBIHEN 16

Type : Canot à misaine , cotre à corne ou houari, ou canot à misaine et tapecul (flambart)
Photos de Marylise, gréé en flambart
  Gréement : plusieurs versions possibles à 1 ou 2 mâts ; 1 voile à corne ou houari et 1 foc sur bout-dehors ; 1 misaine au tiers, sans bout-dehors ; ou 2 voiles au tiers (misaine et tapecul) et un foc(version bourcet-malet) avec bout-dehors avant et arrière très longs.
Matériaux :  bois (construction classique, ou petites lattes, ou clins de contreplaqué)
 
Premier exemplaire : en France  ; conçu par François Vivier
Longueur hors-tout : 4,8 m à 9 m selon le gréement
Longueur de la coque : 4,8 m
Longueur à la flottaison : 4,5 m 
Largeur maximale : 1,85 m
Tirant d'eau maximal : 1,05 m
Tirant d'air :  5,5 m (mât)
Déplacement :  520 kg
Surface maxi de voilure :


Coque :

Avant : étrave verticale ; long bout-dehors

Arrière :  tableau vertical ; long bout-dehors (queue de malet)
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit autovideur

équipage :

  Le Ebihen 16 est une petite série récente de voiliers d'aspect traditionnel, présenté sous diverses versions.
   Une de ces versions est inspirée des flambarts des Côtes d'Armor (canots de St Jacut) et du Cotentin (vaquelottes). De petits chantiers en construisent en petit nombre, mais il est surtout construit par des amateurs, d'après les plans de François Vivier ; Marylise, par exemple, a été construit au musée maritime de Rouen.

  Le nom Ebihen vient de celui d'un petit archipel situé entre Saint-Cast et Dinard, en face de Saint-Jacut, dans les Côtes d'Armor.

AILE

Type :Sloop bermudien    

Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un dessin d'aile d'oiseau en bleu dans un cercle rouge avec 2 f,  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  bois  
Premier exemplaire : 1934 en Finlande ; architecte Lindlen Linblöm

Longueur hors-tout : 7,1 m
Longueur de la coque : 7,1 m
Longueur à la flottaison : 5,9 m 
Largeur maximale : 1,6 m
Tirant d'eau maximal : 1,04 m (quille en fonte en forme d'aileron de requin)
Tirant d'air :  m
Déplacement : 450 kg dont lest de 200 kg en fonte et plomb
Surface maxi de voilure : 13,9 m² au près ;  


Coque :

Avant : étrave inclinée

Arrière :  tableau incliné ; safran suspendu
 
Superstructures : aucune ; bateau  ponté ; cockpit

équipage 3 équipiers (2  en régate)


   L'Aile a été nommée ainsi en mémoire de Virginie Hériot, championne olympique en 1928 et décédée en 1932. Son bateau, Petite Aile, navigue encore ; voici 2 photos de ce bateau historique,  prises lors des fêtes de Brest 2012

.


















  Le premier exemplaire date de 1934 ; depuis, environ 300 unités sont sorties de différents chantiers. Environ 45 Ailes naviguent encore, sur la Seine aux environs de Paris et en Bretagne, notamment. Le bateau est facilement transportable par la route pour régater loin de sa base. Arcance, par exemple, est basé à La Roche-Bernard, dans le morbihan
  Outre les régates, des Ailes participent également aux rassemblements de voiliers traditionnels, tels que les fêtes de Brest et de Douarnenez, la semaine du golfe du Morbihan, etc.

jeudi 22 mai 2014

OLONNOIS

Type : Cotre houari




Gréement : 1 mât  ; une grand-voile à corne; une trinquette ;  pas de bout-dehors. Signes distinctifs : logo caractéristique sur la grand-voile, numéro.
Matériaux : bois, construction classique
Construction : premiers exemplaires en 1960 aux Sables d'Olonne, ; chantier et architecte Clément Dubernet   

Longueur hors-tout : 5 m
Longueur de la coque : 5 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 1,85 m
Tirant d'eau maximal : 0,7 m
Tirant d'air
Déplacement : 600 kg , dont un lest de 200 kg
Surface maxi de voilure : 17 m²

Coque : en forme, tonture classique.

Avant : étrave  inclinée, convexe ; pas de bout-dehors

Arrière :  à tableau incliné, portant le safran 
Le Swann, Olonnois d e1969
  Superstructures : bateau non ponté;
il existe une version habitable à cabine (ci-dessous)
LE GALOPIN


Équipage : 2 ou 3 personnes

  Près de 50 unités de ce joli canot houari sont répertoriés aux Sables d'Olonne et dans les environs.
  Ce bateau transportable par la route peut se voir dans les rassemblements de voiliers traditionnels, notamment aux semaines du golfe du Morbihan