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vendredi 23 mai 2014

EBIHEN 16

Type : Canot à misaine , cotre à corne ou houari, ou canot à misaine et tapecul (flambart)
Photos de Marylise, gréé en flambart
  Gréement : plusieurs versions possibles à 1 ou 2 mâts ; 1 voile à corne ou houari et 1 foc sur bout-dehors ; 1 misaine au tiers, sans bout-dehors ; ou 2 voiles au tiers (misaine et tapecul) et un foc(version bourcet-malet) avec bout-dehors avant et arrière très longs.
Matériaux :  bois (construction classique, ou petites lattes, ou clins de contreplaqué)
 
Premier exemplaire : en France  ; conçu par François Vivier
Longueur hors-tout : 4,8 m à 9 m selon le gréement
Longueur de la coque : 4,8 m
Longueur à la flottaison : 4,5 m 
Largeur maximale : 1,85 m
Tirant d'eau maximal : 1,05 m
Tirant d'air :  5,5 m (mât)
Déplacement :  520 kg
Surface maxi de voilure :


Coque :

Avant : étrave verticale ; long bout-dehors

Arrière :  tableau vertical ; long bout-dehors (queue de malet)
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit autovideur

équipage :

  Le Ebihen 16 est une petite série récente de voiliers d'aspect traditionnel, présenté sous diverses versions.
   Une de ces versions est inspirée des flambarts des Côtes d'Armor (canots de St Jacut) et du Cotentin (vaquelottes). De petits chantiers en construisent en petit nombre, mais il est surtout construit par des amateurs, d'après les plans de François Vivier ; Marylise, par exemple, a été construit au musée maritime de Rouen.

  Le nom Ebihen vient de celui d'un petit archipel situé entre Saint-Cast et Dinard, en face de Saint-Jacut, dans les Côtes d'Armor.

jeudi 22 mai 2014

OLONNOIS

Type : Cotre houari




Gréement : 1 mât  ; une grand-voile à corne; une trinquette ;  pas de bout-dehors. Signes distinctifs : logo caractéristique sur la grand-voile, numéro.
Matériaux : bois, construction classique
Construction : premiers exemplaires en 1960 aux Sables d'Olonne, ; chantier et architecte Clément Dubernet   

Longueur hors-tout : 5 m
Longueur de la coque : 5 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 1,85 m
Tirant d'eau maximal : 0,7 m
Tirant d'air
Déplacement : 600 kg , dont un lest de 200 kg
Surface maxi de voilure : 17 m²

Coque : en forme, tonture classique.

Avant : étrave  inclinée, convexe ; pas de bout-dehors

Arrière :  à tableau incliné, portant le safran 
Le Swann, Olonnois d e1969
  Superstructures : bateau non ponté;
il existe une version habitable à cabine (ci-dessous)
LE GALOPIN


Équipage : 2 ou 3 personnes

  Près de 50 unités de ce joli canot houari sont répertoriés aux Sables d'Olonne et dans les environs.
  Ce bateau transportable par la route peut se voir dans les rassemblements de voiliers traditionnels, notamment aux semaines du golfe du Morbihan

MARIE-LOU

Type : Chaloupe voiles-aviron à  2 mâts et voiles au tiers

Gréement : 2 mâts non haubanés  ; une misaine et un tapecul )ou taillevent ?) ; une trinquette ;  pas de bout-dehors


Matériaux : sandwich nid d'abeille
Construction  : Arzon (Morbihan)
 Longueur hors-tout : 4,9 m
Longueur de la coque : 4,9 m
Longueur à la flottaison : 7,6  m 
Largeur maximale : 2,2 m
Tirant d'eau maximal :
Tirant d'air
 Longueur des avirons :
Déplacement : 350 kg
Surface maxi de voilure :  m²

Coque :

Avant : étrave peu inclinée, convexe ; pas de bout-dehors

Arrière :  pointu, genre canoé, portant le safran 
Superstructures : bateau non ponté, avec bancs de nage

Équipage :  ?

  Cette chaloupe  voile-aviron est construite en matériau moderne par MarinArzon, dans le Morbihan

mardi 20 mai 2014

BERNYCAT

Type : Cotre houari 

 
  Gréement : 1 mât ;  grand-voile houari ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Peut être utilisé en catboat (d'où son nom), avec seulement la grand-voile. Signes d'identification : un ß,  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  polyester et teck
Premier exemplaire : vers 2000, en France (Le Vésinet, région parisienne) ; conçu par Bernard Minvielle, Jacques Fauroux et Bruno Troublé

Longueur hors-tout : 4,85 m
Longueur de la coque : 4,85 m
Longueur à la flottaison : 4,85 m 
Largeur maximale : 2,13 m
Tirant d'eau maximal : 1 m, dérive basse
Tirant d'air :  5,5 m (mât)
Déplacement : 250 kg dont dérive pivotante en alu de 25 kg
Surface maxi de voilure : 17,5 m² au près ;  spi ou gennaker de 6,5


Coque :

Avant : étrave presque verticale

Arrière :  tableau vertical
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit autovideur

équipage : jusqu'à 4 personnes

  Le Bernycat  est une série récente de voiliers, à l'aspect traditionnel mais performants ; de nombreux exemplaires s'affrontent en régates, dans le Golfe du Morbihan par exemple, où la série est très répandue.

vendredi 16 mai 2014

CORMORAN

Type : Cotre à corne (houari)



Gréement : 1 mât ;  grand-voile à corne très apiquée ; 1 foc ou génois sur enrouleur et petit  bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : une silhouette de cormoran


Matériaux : bois classique ou moulé ; ou polyester. mât et espars en bois.

Premier exemplaire : 1924 en baie de Morlaix ; plan de Charles Raillard, inspiré des cotres de pêche de Carantec.

Longueur hors-tout : 5,1 m
Longueur de la coque : 4,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,8 à 2 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1,1 m ; dérive pivotante en tôle
Tirant d'air : 9,5 m
Déplacement :  430 kg mini dont un lest intérieur en fonte de 120 à 200 kg
Surface maxi de voilure : 22 m²

Coque : en forme, à bouchains ronds ; quille longue

Avant : étrave verticale

Arrière : voûte et tableau ; safran sous voûte

Superstructures : bateau non ponté 

 jusqu'à 6  équipiers.

  Le Cormoran est une série de petits voiliers classiques très répandus en Bretagne et très nombreux dans les rassemblements de voiliers traditionnels. Il en existe plusieurs centaines. Beaucoup de cormorans en bois viennent chantier Jézéquel de Carantec. Le chantier ACCF de Pontl'Abbé en a construit à lui seul une centaine depuis 1999, à la coque en polyester et les finitions en bois.
   C'est un voilier élégant et performant par rapport à sa taille. La monotypie n'est pas absolue et il y a eu des évolutions dans le temps (c'est une des plus vieilles séries existant)


   

jeudi 15 mai 2014

YOLES MORBIHAN et YOLES D'ABOVILLE

Type : Chaloupe voiles-aviron à  2 mâts et voiles au tiers

 
Gréement : 2 mâts non haubanés  ; une misaine et une grand-voile au tiers (plutôt appelée taillevent)
Matériaux : coque en polyester, intérieur en bois.
Premier exemplaire :  2000 en Bretagne.
Longueur hors-tout : 8,1 m
Longueur de la coque : 8,1 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,15 m
Tirant d'eau maximal : 0,96 m
Tirant d'air :  m
 Longueur des avirons :  m
Déplacement : 480 kg
Surface maxi de voilure : 54 m²

Coque : effilée

Avant : étrave presque verticale, un peu convexe 

Arrière :  tableau 
Superstructures : bateau non ponté, avec bancs de nage (3 bancs, de 2 nageurs chacun)

L'équipage complet comprend 7 personnes dont 6 rameurs (ou nageurs)
  La yole Morbihan est en quelque sorte la version économique, plus petite, de la yole de Bantry. La coque est construite en plastique par un chantier professionnel, tandis que les aménagements, les finitions et le gréement sont réalisés par des bénévoles d'associations, ou encore par des collèges.
   Par exemple, la yole Galaad a été réalisée en 2000 par des élèves du collège public de Ploërmel, dans le Morbihan. Elle navigue tantôt dans le Lac au Duc, à Ploërmel, tantôt en mer (golfe du Morbihan, rassemblements de voiliers).
   Galaad est le fils de Lancelot dans la légende arthurienne (dont un des hauts lieux est la forêt de Brocéliande, proche de Ploërmel)
                        Galaad à Douarnenez 2010
 
Sterenn à Brest 2012
    Stirenn ar mor a été finie, en 1999, par les élèves de 4e et 3e techno du lycée agricole de Kerplouz, à Auray. Depuis, elle a navigue dans le Golfe du Morbihan et a participé à tous les rassemblements de Brest et de Douarnenez

 La yole Morbihan une embarcation plus pratique à mettre en œuvre et mieux adaptée à la voile que la grande yole, car elle possède une dérive pivotante. Elle est aussi plus facile à transporter derrière une voiture.
   Le bateau a été dessiné par François Vivier et Jean-Michel Viant.
   Il existe une dizaine de bateaux de ce type.

   Attention à ne pas faire de confusion : une yole de Bantry porte le nom Mor-Bihan.

   La Yole D'Aboville ou Yole de mer est un canot sans voiles, lancé en 1982 par Gérard d'Aboville, pour promouvoir l'aviron de mer, après sa célèbre traversée de l'Atlantique à la rame (en 1980 : 71 jours et 23 heures entre le Cap Cod et Brest, sur capitaine Cook). D'Aboville est à l'aviron de mer ce que Tabarly est à la voile.
    Le premier exemplaire a été construit en 1982. François Vivier a proposé un gréement, mais cette yole est restée un pur bateau d'aviron.


Longueur de la coque : 9,6 m
Largeur maximale : 1,7 m
Déplacement : 250 kg  
 
L'équipage complet comprend 7 personnes dont 6 rameurs (ou nageurs) sur 6 bancs