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mardi 20 mai 2014

FLYING FIFTEEN

Type :Sloop bermudien    
 
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un angle aigu avec 2 f,  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  bois ou polyester, ou mixte (bois et polyester) selon l'âge et le chantier.
Premier exemplaire :  1947 ; architecte Uffa Fox

Longueur hors-tout : 6,1 m
Longueur de la coque : 6,1 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,13 m
Tirant d'eau maximal : 0,76 m (quille en fonte en forme d'aileron de requin)
Tirant d'air :  m
Déplacement : 330 kg dont lest de 180 kg
Surface maxi de voilure : 13,9 m² au près ;  


Coque :

Avant : étrave convexe

Arrière :  tableau peu incliné
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit

équipage 2 personnes en régate

  Le Flying fifteen est une série de voiliers (quillards)  de course dessinée par le célèbre architecte Uffa Fox, ami du prince Philip d'Edimbourg, ayant enseigné la voile au Prince Charles. Il est considéré comme le créateur des premiers petits monocoques planants.
  Le premier exemplaire date de 1947 ; depuis, plus de 3700 unités sont sorties de différents chantiers. Les premiers exemplaires sont arrivés en France en 1997 seulement, mais leur succès a été très rapide (Dinard, Golfe du Morbihan, Cazaux, etc...)
 

TOFINOU 7m

Type :Sloop bermudien    
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un T stylisé  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  coque en polyester ; pont et finitions en bois
Premier exemplaire : 1976 à Saint-Martin de Ré, en Charente maritime (chantier Latitude 46) ; réplique d'un voilier unique construit sur l'île de Ré en 1927.

Longueur hors-tout : 7 m
Longueur de la coque : 7 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,25 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1,1 m ; dérive pivotante en acier galvanisé.
Tirant d'air :  m
Déplacement : 1 300 kg dont lest en plomb de 380 kg
Surface maxi de voilure : 24,4 m² au près ;  


Coque :

Avant : étrave convexe

Arrière :  tableau peu incliné
 
Superstructures : bateau ponté, cockpit

maxi 6 personnes

  Le Tofinou est la réplique d'un bateau de 1927 découvert par l'architecte Philippe Joubert dans un chantier de l'île de Ré. Ce bateau, nommé Tofinou, était hors d'usage ; mais ses belles lignes, à servi de modèle pour le moule qui a servi à la construction de coques en polyester. 
  Le nom Tofinou vient de celui d'un peuple du Bénin

  Les Tofinous actuels sont nombreux en Charente-Maritime et en Vendée ; ils servent de voiliers de promenade, mais aussi de régate car leur monotypie permettent de courir à armes égales.
  Le succès de la série a incité le chantier et les architectes Joubert et Nivelt à construire des modèles plus grands et permettant la croisière. :
   8 m (dont le tadorne est une version plus habitable)
   9 m
   12 m en 2009
   16 m en 2012

  Les modèles de 9 et 12 m  sont nombreux aux régates classiques de Cannes et de St Tropez.
    
  Le chantier de l'île de Ré s'est tellement agrandi que, par manque de place, il a dû "émigrer" à la Rochelle, preuve du succès des tofinou à une époque où le marché des voiliers de plaisance est en régression.

vendredi 16 mai 2014

CORMORAN

Type : Cotre à corne (houari)



Gréement : 1 mât ;  grand-voile à corne très apiquée ; 1 foc ou génois sur enrouleur et petit  bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : une silhouette de cormoran


Matériaux : bois classique ou moulé ; ou polyester. mât et espars en bois.

Premier exemplaire : 1924 en baie de Morlaix ; plan de Charles Raillard, inspiré des cotres de pêche de Carantec.

Longueur hors-tout : 5,1 m
Longueur de la coque : 4,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,8 à 2 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1,1 m ; dérive pivotante en tôle
Tirant d'air : 9,5 m
Déplacement :  430 kg mini dont un lest intérieur en fonte de 120 à 200 kg
Surface maxi de voilure : 22 m²

Coque : en forme, à bouchains ronds ; quille longue

Avant : étrave verticale

Arrière : voûte et tableau ; safran sous voûte

Superstructures : bateau non ponté 

 jusqu'à 6  équipiers.

  Le Cormoran est une série de petits voiliers classiques très répandus en Bretagne et très nombreux dans les rassemblements de voiliers traditionnels. Il en existe plusieurs centaines. Beaucoup de cormorans en bois viennent chantier Jézéquel de Carantec. Le chantier ACCF de Pontl'Abbé en a construit à lui seul une centaine depuis 1999, à la coque en polyester et les finitions en bois.
   C'est un voilier élégant et performant par rapport à sa taille. La monotypie n'est pas absolue et il y a eu des évolutions dans le temps (c'est une des plus vieilles séries existant)


   

mardi 13 mai 2014

VAURIEN

Type :Sloop bermudien   


















Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : un V et éventuellement un numéro.


Matériaux : contreplaqué ou polyester

Premier exemplaire : 1951 en France, chez Philippe Viannay (fondateur de l'école de voile des Glénans) ;  plan de Jean-Jacques Herbulot. 

Longueur hors-tout : 4,1 m
Longueur de la coque : 4,1 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,5 m
Tirant d'eau maximal : 0,3 / 0,9 m ; dérive sabre coulissante
Tirant d'air :  m
Déplacement :  73 kg
Surface maxi de voilure : 10,5 m² ; spi de 9,5 m²) depuis 2009, une nouvelle grand-voile a été conçue, avec 2 lattes forcées à la partie supérieure.


Coque : à bouchains vifs et fond plat (version contreplaqué) ; à bouchains ronds (version plastique)

Avant : étrave peu inclinée
Arrière : tableau. 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit
 1 ou 2 équipiers.

  Le Vaurien est un des bateaux qui sont à l'origine du démarrage de la plaisance en France à partir des années 1950, notamment grâce à son utilisation par l'école de voile des Glénans, puis par les nombreuses écoles de voiles associatives qui virent le jour à cette époque. 3 ans après sa création, 400 exemplaires avaient été construits
   Le nom de Vaurien était, celui du chien qu'avait eu Philippe Viannay, le fondateur de l'école des Glénans. Mais il fait sans doute aussi référence au faible prix de revient de ce petit bateau, à une poque où la plaisance était une activité de luxe. Il pouvait être acheté prêt à servir chantier de Meulan, chantier Constantini à la Trinité sur mer, etc), mais  était également facile à construire en amateur : un bricoleur doué arrivait à le construire dans une seule planche de contreplaqué .
   Cet aspect pratique ne nuisait pas à ses qualités nautiques et le vaurien s'est répandu sur tous les plans d'eau : étangs, rivières, lacs, plans d'eau maritimes calmes (il ne faut pas exagérer, un bateau non ponté de 4,1 m ne peut pas affronter une mer trop agitée). On estime que plus de  36 000 exemplaires ont été construits, La construction en polyester, s'ajoutant peu à peu à celle en contreplaqué (environ 2500 exemplaires, à partir de1965). Herbulot et Viannay n'imaginaient pas un tel succès lorsqu'ils ont construit le premier exemplaire dans leur garage !
   Les premiers exemplaires étaient pratiquement impossibles à redresser mais l'ajout de caissons étanches remplis de mousse a résolu ce problème, rendant le bateau plus sûr. Il faut bien, cependant, accepter de temps en temps de "dessaler" (chavirer, parfois complétement à l'envers). Cela entraînait un exercice intéressant pour redresser le bateau. 
    Nombreux sont les plaisanciers et même les grands coureurs océaniques qui ont commencé leur apprentissage en mouillant leur fond de ciré  ou de maillot de bain (selon la météo) dans le cockpit d'un vaurien.
    Depuis le début des années 1980, les jeunes préfèrent la vitesse des planches à voile ou;, plus récemment, des kitesurf, à la placidité relative des vauriens. Mais de nombreux nostalgiques continuent à entretenir amoureusement leur frêle esquif, les décorant souvent de façon originale et participent aux rassemblements de voiliers traditionnels, n'hésitant pas à côtoyer  les grandes unités ; et des régates de classe sont encore organisées.
     Un vaurien peut facilement être propulsé à la godille, un sport qu'il a popularisé, mais qui semble tombé en désuétude chez une majorité de plaisanciers (il suffit de voir certains essayer de propulser leur annexe à coups de pagaie aléatoires et inélégants). On peut ajouter un petit moteur hors-bord au tableau pour rentrer un peu plus vite en cas de panne de vent. De toutes façons, l'autonomie est limitée (règlementation : ne pas s'éloigner à plus de 2 milles d'un abri ou d'un bateau accompagnateur).
    Vaurien et Caravelle sont un peu les deux chevaux de la mer, mais il en reste sans doute beaucoup plus par rapport au nombre d'unités construites...

GUEPARD et GAZELLE

Type :  Cotre houari
 
 
Le Guépard le plus célèbre du Golfe : La Rieuse
 
On reconnaîtra le propriétaire de La Rieuse ; Eugène Riguidel   


 





  Gréement : 1 mât ;  grand-voile houari (corne très apiquée ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; signes distinctifs : une silhouette stylisée de guépard.dans un G, lui-même dans un losange ; numéro d'identification. Simple G pour la Gazelle.


Le logo d'un Guépard

une Gazelle ne se distingue guère que par son logo    
 
Matériaux : bois (guépard) ; sandwich nid d'abeiiles-polyester (Gazelle)
Premier exemplaire : Guépard : 1960 dans le Morbihan ;  plan d'Étienne Riguidel. 
Gazelle à Arzon en 2006.
Longueur hors-tout : 5,5 m
Longueur de la coque : 5,5 m
Longueur à la flottaison : 5,2 m 
Largeur maximale : 2,1 m
Tirant d'eau maximal : 0,25 / 1,1 m (Guépard)  ; 0,18 / 1,10 m (Gazelle) ; dérive pivotante.
Tirant d'air :  m
Déplacement :  600 kg (Guépard) ; 380 kg (Gazelle)
Surface maxi de voilure : 21 m² 
 


Coque : à bouchains vifs ; fond en V presque plat d'où le nom plate du Golfe)
Avant : étrave peu inclinée
Arrière : tableau.
Superstructures : bateau non ponté ; vaste cockpit

 2 à 6 équipiers.

  Construit en "vrai " bois de chêne et non en contreplaqué, le Guépard, ou plate du Golfe, est devenu le petit voilier emblématique du golfe du Morbihan. Depuis que le chantier du Guip de l'île aux Moines le construit en série (plus de 40 unités), on le voit partout dans la Petite Mer, à laquelle il est parfaitement adapté. Son faible tirant d'eau limite les risques d'échouement. Certaines unités sont également construites par des amateurs. Plus d e120 guépards naviguent en régate et sont répertoriés par l'association de classe.
   Il a été conçu par Étienne Riguidel, un cousin du célèbre navigateur Eugène Riguidel, vainqueur avec Gilles Gahinet de la Transat en Double contre Tabarly et Pajot. Eugène Riguidel est, un sacré personnage, sans doute le plus connu des propriétaires de Guépards. Il se l'était même fait confisquer dans le port de Cherbourg, alors qu'il "taquinait" un bateau transportant du plutonium, lors d'une manif..
  La flotte des guépards est impressionnante lors des rassemblements tels que la semaine du Golfe et les régates sont nombreuses ; à armes égales, évidemment, car la monotypie est de rigueur. C'est toujours un spectacle très coloré, dont l'association avec les grands voiliers fait  la particularité et le charme des semaines du Golfe du Morbihan.
 
 

   La Gazelle est beaucoup plus récente ; elle est construite, par le chantier Marine Composite d'Arzon, en sandwich nid d'abeille polyester et son cockpit est autovideur, donnant une plus grande sécurité. De plus, elle est quasiment insubmersible.