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mardi 13 mai 2014

CARAVELLE

Type :Sloop bermudien   
 







Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; éventuellement spi au portant. Signes d'identification : une croix portugaise, un numéro

Matériaux : contreplaqué ou polyester ; version prame de service en alu.

Premier exemplaire : 1952 en France (Concarneau) ;  plan de Jean-Jacques Herbulot. 

Longueur hors-tout : 4,6 m
Longueur de la coque : 4,6 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,8 m
Tirant d'eau maximal : 0,3 / 0,9 m ; dérive sabre coulissante (pivotante pour la caragogne)
Tirant d'air :  m
Déplacement :  210 kg
Surface maxi de voilure : 12 m² (15  pour la version sport, qui peut porter un spi de 16,5 m²)

Coque : à bouchains vifs (version contreplaqué) ; à bouchains ronds (version plastique)

Avant : étrave à marotte

Arrière : tableau.


 

















Superstructures : bateau non ponté ; vaste cockpit ; une version "habitable" (caravelle-cigogne, ou caragogne) possède un abri sommaire à l'avant et peut être utilisée pour le camping côtier.

  La Caravelle  est un des bateaux qui sont à l'origine du démarrage de la plaisance en France à partir des années 1950, notamment grâce à son utilisation par l'école de voile des Glénans, puis par les nombreuses écoles de voiles associatives qui virent le jour à cette époque ; époque ou on commençait par un petit bateau facile, quitte ensuite à prendre plus grand et plus complexe. ("petit bateau, petits soucis", disait-on alors).
   Elle a d'abord été conçue comme  un modèle agrandi et plus stable des prames déjà utilisées par les plaisanciers comme annexe. Dans cette configuration sans voiles elle était, et est toujours, utilisée comme annexe manœuvrée à la godille, ou comme embarcation d'aide aux stagiaires et de surveillance, mue par un un moteur hors-bord. La plupart de ces embarcations "à tout faire", très répandue dans les écoles de voile et les services portuaires, sont aujourd'hui en alu. Elles peuvent embarquer, sur eau plate, une dizaine de personnes.
   La version voilier porte un mât en bois ou un alu et peut embarquer jusqu'à 7 personnes (plutôt 2 à 6). Il existe plusieurs versions dont la caragogne, qui  a elle-même une version lestée (lest de 75 kg) et une dérive pivotante.

   Aujourd'hui, les caravelles ne sont plus guère utilisées en école, mais on en rencontre encore beaucoup dans les rassemblements de voiliers et des régates spécifiques leur sont dédiées. (voir site de l'ASCaravelle)
   

REQUIN

Type :Sloop bermudien   
 



Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : un dessin stylisé de requin surmontant l'indicatif du pays où le bateau est enregistré et un numéro d'identification.


Matériaux : bois ou polyester (à partir de 1978)
Premier exemplaire : 1930 en Finlande ;  plan de Gunnar Stenback.

Longueur hors-tout : 9,6 m
Longueur de la coque : 9,6 m
Longueur à la flottaison : 6,5  m 
Largeur maximale : 1,9 m
Tirant d'eau maximal : 1,1 m ; quillard uniquement.
Tirant d'air : 11 m
Déplacement :  1850 kg mini dont 1050 kg de lest en fonte.
Surface maxi de voilure : 25 m² au près ;   m² pour le plus grand spi utilisé


Coque :

Avant : étrave très élancée

Arrière : voûte très élancée, petit tableau.
 
Superstructures : bateau ponté ; cockpit  non autovideur ; cabine ; rouf très bas.

 3 équipiers en régate (maxi 4 personnes)

  Le requin, appelé hai en Scandinavie (c'est aussi le nom scandinave du requin en tant que poisson) est une série de quillards de régates conçue très peu de temps après le dragon et qui lui ressemble beaucoup. Il est un peu plus long, mais tout aussi étroit ; le dessin sur la voile permet de distinguer les 2 types de voiliers au premier coup d'œil. 
  Le requin possède une petite cabine équipé de 2 couchettes, sous un véritable rouf ; si la position assise est convenable, on se doute, qu'il est inutile d'espérer s'y déplacer debout....
   Le cockpit n'est pas autovideur ; comme le dragon, le bateau risque donc de couler s'il embarque trop d'eau. Par contre, il est considéré comme quasi-inchavirable

  Moins répandu que le dragon, le requin est cependant un voilier qu'on rencontre assez souvent sur les côtes françaises (plus de 200 exemplaires) : Noirmoutier, Morbihan, rade de Brest, côte d'Azur ; il a été adopté comme voilier de formation et de régates par la Marine Nationale. Un chantier en a construit un bon nombre, en bois ou en plastique : Pouvreau, en Vendée (Vix)

lundi 12 mai 2014

DRAGON

Type : Sloop bermudien  




Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors  ; spi au portant. La grand-voile porte, comme signes d'identification, un D surmontant l'indicatif du pays où le bateau est enregistré et un numéro.


Matériaux : bois ou polyester (des exemplaires en bois sont encore construits aujourd'hui)
Premier exemplaire : 1929  à Goteborg ;  plan de Johan Anker.

Longueur hors-tout : 8,9 m
Longueur de la coque : 8,9 m
Longueur à la flottaison : 5,7  m 
Largeur maximale : 1,95 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m ; quillard uniquement.
Tirant d'air : 11 m
Déplacement :  1670 kg mini dont 1000 kg de lest en fonte.
Surface maxi de voilure : 26 m² au près ;  23,6 m² pour le plus grand spi utilisé


Coque : blanche

Avant : étrave très élancée
 
 

Arrière : voûte très élancée, petit tableau.
 
Superstructures : bateau ponté ; cockpit non autovideur ; pas de cabine , mais un abri pour le matériel

 3 équipiers en régate (maxi 4 personnes)

  Le dragon est une série mythique conçu par l'architecte norvégien  Johann Anker et produit à plus de 3000 exemplaires. Ce bateau mythique, construit encore à plusieurs dizaines d'exemplaires par an dans le Monde, 85 ans après sa sortie, a une silhouette de petit voilier de classe JI. Le cockpit, profond, n'est pas autovideur et l'équipage doit prendre garde à ne pas embarquer une vague par grosse mer ; les naufrages de dragons ne sont pas rares, même sur les lacs, où ce type de bateau est bien représenté. Ce sont cependant des voiliers qui tiennent bien la mer et le vent jusqu'à une limite élevée (30 nœuds de vent environ) s'ils sont bien menés ; l'hiloire protège le cockpit jusqu'à un degré de gite important.
   De petite taille mais de construction très soignée, c'est souvent un bateau considéré comme réservé aux régatiers aisés, apprécié autrefois de l'aristocratie (on l'a parfois appelé le voilier des rois). Les propriétaires soignent leur unité comme des bijoux, de la même façon que ceux des  yachts de luxe. 
     Une version récente, avec grand-voile à corne, est appariue récemment et appelée Dilong.
    Les réglages doivent être très précis et le nombre de bouts est impressionnant : plus de 30 ; on est loin de la drisse et des 2 écoutes par voile du voilier moyen ! 





Les vitesses réalisées ne sont pas si impressionnantes que cela, mais ce qui importe est de régater à armes rigoureusement égales. La monotypie est très rigoureuse, le carbone et le kevlar sont interdits.
    En France, la flotte de dragons est importante, et les régates rassemblent un grand nombre d'unités, notamment à Douarnenez (trophée Guyader, ancien Petit Navire), à Cannes, à Saint-Tropez, etc. Les déplacements routiers sont relativement faciles grâce à des remorques adaptées.

    Le dragon a été série olympique de  1948 à 1972.