jeudi 22 mai 2014

OLONNOIS

Type : Cotre houari




Gréement : 1 mât  ; une grand-voile à corne; une trinquette ;  pas de bout-dehors. Signes distinctifs : logo caractéristique sur la grand-voile, numéro.
Matériaux : bois, construction classique
Construction : premiers exemplaires en 1960 aux Sables d'Olonne, ; chantier et architecte Clément Dubernet   

Longueur hors-tout : 5 m
Longueur de la coque : 5 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 1,85 m
Tirant d'eau maximal : 0,7 m
Tirant d'air
Déplacement : 600 kg , dont un lest de 200 kg
Surface maxi de voilure : 17 m²

Coque : en forme, tonture classique.

Avant : étrave  inclinée, convexe ; pas de bout-dehors

Arrière :  à tableau incliné, portant le safran 
Le Swann, Olonnois d e1969
  Superstructures : bateau non ponté;
il existe une version habitable à cabine (ci-dessous)
LE GALOPIN


Équipage : 2 ou 3 personnes

  Près de 50 unités de ce joli canot houari sont répertoriés aux Sables d'Olonne et dans les environs.
  Ce bateau transportable par la route peut se voir dans les rassemblements de voiliers traditionnels, notamment aux semaines du golfe du Morbihan

MARIE-LOU

Type : Chaloupe voiles-aviron à  2 mâts et voiles au tiers

Gréement : 2 mâts non haubanés  ; une misaine et un tapecul )ou taillevent ?) ; une trinquette ;  pas de bout-dehors


Matériaux : sandwich nid d'abeille
Construction  : Arzon (Morbihan)
 Longueur hors-tout : 4,9 m
Longueur de la coque : 4,9 m
Longueur à la flottaison : 7,6  m 
Largeur maximale : 2,2 m
Tirant d'eau maximal :
Tirant d'air
 Longueur des avirons :
Déplacement : 350 kg
Surface maxi de voilure :  m²

Coque :

Avant : étrave peu inclinée, convexe ; pas de bout-dehors

Arrière :  pointu, genre canoé, portant le safran 
Superstructures : bateau non ponté, avec bancs de nage

Équipage :  ?

  Cette chaloupe  voile-aviron est construite en matériau moderne par MarinArzon, dans le Morbihan

MUSCADET

Type : Voilier de croisière côtière.  


Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc (étai n tête de mât) ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : Une feuille de vigne,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro) ; pas toujours présents.

Matériaux :  contreplaqué ; mât en alu.
Premier exemplaire :  1963 à Nantes (Chantier Aubin ; architecte Philippe Harlé)

Longueur hors-tout : 6,4 m
Longueur de la coque : 6,4 m
Longueur à la flottaison : 5,5  m 
Largeur maximale : 2,25 m
Tirant d'eau maximal : 1,1 m (quillard) ; 0,7 m / 1,1 m (dériveur lesté : dérive pivotante)
Tirant d'air :  m
Déplacement : 1200 kg dont un lest de 500 kg
Surface maxi de voilure : 25 m² au près (avec le génois) ; spi de 34

Coque : à bouchains vif ; tonture inversée.

Arrière :  voûte, tableau étroit.
Superstructures :  cockpit ; flush-deck.

équipage 2 à 4 personnes

  Le Muscadet, dessiné par Philippe Harlé, a été construit de 1963 a 1979. C'est un des premiers petits voiliers de croisière diffusés largement, avec le Corsaire et le Mousquetaire de Herbulot. Il s'en est construit 587 entre 1963 à 1979. On ne trouve donc plus à acheter que des Muscadets d'occasion.
   Malgré sa petite taille, le Muscadet est capable de grandes traversées si l'équipage est compétent : on compte 36 participations de Muscadets à des mini-transat.
   Le Muscadet était le premier bateau conçu par Philippe Harlé.  Les modèles, plus grands, qu'il a dessiné par la suite portent tous des noms de vins et d'alcools: Cabernet, Cognac, Sangria,  Armagnac, Téquila, Sauvignon, etc...

MOUSQUETAIRE

Type : Sloop bermudien    

Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : Un arc de cercle rouge,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro) ; pas toujours présents.


Matériaux :  conteplaqué 
Premier exemplaire :  1963 à Concarneau (Chantier Stéphan ; architecte Jean-Jacques Herbulot)

Longueur hors-tout : 6,5 m
Longueur de la coque : 6,5 m
Longueur à la flottaison : 5,8  m 
Largeur maximale : 2,3 m (2,4 m pour la version club)
Tirant d'eau maximal : 0,75 / 1,35 m ; 0,85 m / 1,5 m pour la version club ; dérive pivotante
Tirant d'air : 8,1 m
Déplacement : 950 kg dont un lest de 450 kg ; 1300 kg dont 550 kg pour la version Club.
Surface maxi de voilure : 22 m² au près (avec le génois) ; spi de 27


Coque : à bouchains vif ; tonture inversée.

Arrière :  tableau
 
Superstructures :  cockpit ; rouf pour la première version, flush-deck pour la version club.

équipage 2 à 4 personnes

  Le Mousquetaire a été créé par Jean-Jacques Herbulot pour l'école de voile des Glénans. Il s'agissait de fournir un voilier plus grand (le mètre de plus) que le Corsaire, pouvant faire de plus longues traversées que celui-ci, mais dans le même esprit. Des Mousquetaires ont rapidement intéressé des particuliers et la série a rapidement eu un grand succès.
   Environ 800 Mousquetaires ont été construits. L'AS Mousquetaire en recense actuellement 185 en activité, dont plus de la moitié sur les côtes bretonnes.

mercredi 21 mai 2014

CORSAIRE

Type :Sloop bermudien    

 
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : Un C blanc dans un rond noir,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).


Matériaux :  contreplaqué ou polyester  
Premier exemplaire : 1954 en région parisienne (Chantier de Meulan ; architecte Jean-Jacques Herbulot)

Longueur hors-tout : 5,5 m
Longueur de la coque : 5,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,9 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1 m (dérive pivotante)
Tirant d'air : 8,1 m
Déplacement : 560 kg dont un lest de 150 kg
Surface maxi de voilure : 18,5 m² au près ; spi de 22,6


Coque : à bouchains vif ; tonture inversée.

Arrière :  tableau
 
Superstructures : rouf, cockpit. 

équipage 2 ou 3 personnes

  Le Corsaire a été cré par Jean-Jacques Herbulot pour l'école de voile des Glénans. C'était à la croisière ce que le Vaurien était à la voile légère : C'est en grande partie grâce à lui que beaucoup de Français se sont intéressés à la navigation et sont devenus plaisanciers;
Les corsaires sont de petits bateaux très répandus : plus de 3000 exemplaires ont été construits, en France et en Suisse ; leur activité régatière est encore très importante, tant sur les lacs qu'en mer, grâce à une stricte monotypie. Plusieurs chantiers construisent encore des corsaires, notamment Pichavant à Pont L'Abbé, spécialiste de la construction en bois.
  Un corsaire a réussi une transat en 2010.
  Dans les années 1970, le Corsaire a été à l'origine d'une classe micro, constituée de plusieurs protos et de séries plus modernes dont les points communs étaient une longueur de 5,50 m, une largeur de 2,5 m maxi les rendant transportables par la route (donc capables de naviguer et de régater loin de leur plan d'eau habituel ) et une surface de voiles de 18, 5 m² au près. Quelques séries ont rencontré un grand succès : First 18, Microchallenger, Kelt 5,50, Microsail, etc.

BELOUGA

Type : cotre houari ou  bermudien    




 

Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ou houari ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : une lettre B sur les premiers exemplaires,puis un dessin stylisé de belouga (grand dauphin blanc), rappelant un B, surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).

Matériaux :  bois ou bois époxy 
Premier exemplaire :  1944 en France (région parisienne) ; architecte Eugène Cornu

Longueur hors-tout : 6,5 m
Longueur de la coque : 6,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,3 m
Tirant d'eau maximal : 0,24 / 1,14 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 500 à 700 kg ; lest  de 56 à 140 kg (dérive pivotante ou quille relevable)
Surface maxi de voilure : 22,8 m² au près

Avant : étrave peu inclinée
Arrière : tableau ; safran à aiguillots et fémelots.
Superstructures : rouf, cockpit. Plusieurs versions, différant essentiellement par le plan de pont et le rouf.

équipage 4 personnes (2 en croisière)

  Le Belouga est une série très répandue, construite à plus de 1000 exemplaires ; on en rencontre beaucoup dans les rassemblements de voiliers traditionnels.
   Avec le temps, le bateau a évolué et de nombreuses versions existent, différant aussi bien sous la flottaison (quille relevable, ou dérive) qu'au niveau du pont (forme du rouf, notamment).