Affichage des articles dont le libellé est voilier à un mât. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est voilier à un mât. Afficher tous les articles

jeudi 22 mai 2014

MOUSQUETAIRE

Type : Sloop bermudien    

Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : Un arc de cercle rouge,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro) ; pas toujours présents.


Matériaux :  conteplaqué 
Premier exemplaire :  1963 à Concarneau (Chantier Stéphan ; architecte Jean-Jacques Herbulot)

Longueur hors-tout : 6,5 m
Longueur de la coque : 6,5 m
Longueur à la flottaison : 5,8  m 
Largeur maximale : 2,3 m (2,4 m pour la version club)
Tirant d'eau maximal : 0,75 / 1,35 m ; 0,85 m / 1,5 m pour la version club ; dérive pivotante
Tirant d'air : 8,1 m
Déplacement : 950 kg dont un lest de 450 kg ; 1300 kg dont 550 kg pour la version Club.
Surface maxi de voilure : 22 m² au près (avec le génois) ; spi de 27


Coque : à bouchains vif ; tonture inversée.

Arrière :  tableau
 
Superstructures :  cockpit ; rouf pour la première version, flush-deck pour la version club.

équipage 2 à 4 personnes

  Le Mousquetaire a été créé par Jean-Jacques Herbulot pour l'école de voile des Glénans. Il s'agissait de fournir un voilier plus grand (le mètre de plus) que le Corsaire, pouvant faire de plus longues traversées que celui-ci, mais dans le même esprit. Des Mousquetaires ont rapidement intéressé des particuliers et la série a rapidement eu un grand succès.
   Environ 800 Mousquetaires ont été construits. L'AS Mousquetaire en recense actuellement 185 en activité, dont plus de la moitié sur les côtes bretonnes.

mercredi 21 mai 2014

CORSAIRE

Type :Sloop bermudien    

 
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : Un C blanc dans un rond noir,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).


Matériaux :  contreplaqué ou polyester  
Premier exemplaire : 1954 en région parisienne (Chantier de Meulan ; architecte Jean-Jacques Herbulot)

Longueur hors-tout : 5,5 m
Longueur de la coque : 5,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,9 m
Tirant d'eau maximal : 0,5 / 1 m (dérive pivotante)
Tirant d'air : 8,1 m
Déplacement : 560 kg dont un lest de 150 kg
Surface maxi de voilure : 18,5 m² au près ; spi de 22,6


Coque : à bouchains vif ; tonture inversée.

Arrière :  tableau
 
Superstructures : rouf, cockpit. 

équipage 2 ou 3 personnes

  Le Corsaire a été cré par Jean-Jacques Herbulot pour l'école de voile des Glénans. C'était à la croisière ce que le Vaurien était à la voile légère : C'est en grande partie grâce à lui que beaucoup de Français se sont intéressés à la navigation et sont devenus plaisanciers;
Les corsaires sont de petits bateaux très répandus : plus de 3000 exemplaires ont été construits, en France et en Suisse ; leur activité régatière est encore très importante, tant sur les lacs qu'en mer, grâce à une stricte monotypie. Plusieurs chantiers construisent encore des corsaires, notamment Pichavant à Pont L'Abbé, spécialiste de la construction en bois.
  Un corsaire a réussi une transat en 2010.
  Dans les années 1970, le Corsaire a été à l'origine d'une classe micro, constituée de plusieurs protos et de séries plus modernes dont les points communs étaient une longueur de 5,50 m, une largeur de 2,5 m maxi les rendant transportables par la route (donc capables de naviguer et de régater loin de leur plan d'eau habituel ) et une surface de voiles de 18, 5 m² au près. Quelques séries ont rencontré un grand succès : First 18, Microchallenger, Kelt 5,50, Microsail, etc.

BELOUGA

Type : cotre houari ou  bermudien    




 

Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ou houari ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : une lettre B sur les premiers exemplaires,puis un dessin stylisé de belouga (grand dauphin blanc), rappelant un B, surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).

Matériaux :  bois ou bois époxy 
Premier exemplaire :  1944 en France (région parisienne) ; architecte Eugène Cornu

Longueur hors-tout : 6,5 m
Longueur de la coque : 6,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,3 m
Tirant d'eau maximal : 0,24 / 1,14 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 500 à 700 kg ; lest  de 56 à 140 kg (dérive pivotante ou quille relevable)
Surface maxi de voilure : 22,8 m² au près

Avant : étrave peu inclinée
Arrière : tableau ; safran à aiguillots et fémelots.
Superstructures : rouf, cockpit. Plusieurs versions, différant essentiellement par le plan de pont et le rouf.

équipage 4 personnes (2 en croisière)

  Le Belouga est une série très répandue, construite à plus de 1000 exemplaires ; on en rencontre beaucoup dans les rassemblements de voiliers traditionnels.
   Avec le temps, le bateau a évolué et de nombreuses versions existent, différant aussi bien sous la flottaison (quille relevable, ou dérive) qu'au niveau du pont (forme du rouf, notamment).

FOLKBOAT

Type :Sloop bermudien    




Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : lettre F ,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).


Matériaux :  bois; polyester (à partir de 1976) 
Premier exemplaire :  1941 à Göteborg (Suède) ; architecte Tord Sunden

Longueur hors-tout : 7,7 m
Longueur de la coque : 6 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,2 m
Tirant d'eau maximal : 1,2 m
Tirant d'air : 11,4 m
Déplacement : 1930 kg  dont un lest en fonte de 1000 kg
Surface maxi de voilure : 24 m² au près


Coque : construite à clins (ou aspect de clins sur les unités en polyester)

Avant : étrave élancée

Arrière :  tableau
 
Superstructures : rouf, cockpit. Plusieurs versions, différant essentiellement par le plan de pont et le rouf.

équipage 2 ou 3 personnes en régate

  Le Folkboat est une série de quillards scandinaves. Le nom signifie bateau populaire, comme la volkswagen était la voiture populaire lors de son lancement.
  Très répandus dans les pays nordiques, construits à plus de 4000 exemplaires, les folkboats se rencontrent moins souvent en France.
    Des Folkboats ont participé aux Transats anglaises (OSTAR) à partir de 1960. L'un d'eux, modifié et gréé avec une voile de jonque, est le célèbre Jester : Ce bateau, avec le navigateur Blondie Hasler (de son vrai prénom George Herbert)  puis avec Mike Richey, a traversé 24 fois l'Océan. Il a fini par faire naufrage lors de l'Ostar 1988, malgré une tentative de remorquage.

mardi 20 mai 2014

BERNYCAT

Type : Cotre houari 

 
  Gréement : 1 mât ;  grand-voile houari ; 1 foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Peut être utilisé en catboat (d'où son nom), avec seulement la grand-voile. Signes d'identification : un ß,  surmontant un numéro d'identification.


Matériaux :  polyester et teck
Premier exemplaire : vers 2000, en France (Le Vésinet, région parisienne) ; conçu par Bernard Minvielle, Jacques Fauroux et Bruno Troublé

Longueur hors-tout : 4,85 m
Longueur de la coque : 4,85 m
Longueur à la flottaison : 4,85 m 
Largeur maximale : 2,13 m
Tirant d'eau maximal : 1 m, dérive basse
Tirant d'air :  5,5 m (mât)
Déplacement : 250 kg dont dérive pivotante en alu de 25 kg
Surface maxi de voilure : 17,5 m² au près ;  spi ou gennaker de 6,5


Coque :

Avant : étrave presque verticale

Arrière :  tableau vertical
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit autovideur

équipage : jusqu'à 4 personnes

  Le Bernycat  est une série récente de voiliers, à l'aspect traditionnel mais performants ; de nombreux exemplaires s'affrontent en régates, dans le Golfe du Morbihan par exemple, où la série est très répandue.

FLYING DUTCHMAN

Type :Sloop bermudien    
 
Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors ; spi au portant. Signes d'identification : lettres F D,  surmontant une immatriculation (indicatif du pays et numéro).


Matériaux :  bois, bois moulé, polyester,kevlar, carbone selon l'âge et le chantier.
Premier exemplaire :  1952 aux Pays-Bas ; architecte Uus Van Essen

Longueur hors-tout : 6,06 m
Longueur de la coque : 6,06 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 1,78 m
Tirant d'eau maximal : ? m/1,2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 125 kg
Surface maxi de voilure : 18,4 m² au près ; spi de 21


Coque :très fine, franc-bord très réduit

Avant : étrave peu inclinée

Arrière :  tableau
 
Superstructures : bateau non ponté, cockpit

équipage 2 personnes en régate

  Le Flying dutchman (le Hollandais volant) est une série de dériveurs de course dont le nom rappelle le hollandais volant , vaisseau fantôme des légendes germaniques, ainsi que les bateaux créés par Uffa Fox (par ex. le flying fifteen). Comme les voilies d'Ufa Fox, le Flying dutchman a une carène planante ; comme c'est un dériveur, son faible poids lui confère des performances élevées. Il a même été considéré pendant longtemps comme le dériveur le plus rapide.
 
  Le Flying dutchman a été série olympique de 1960 à 1992. C'est dans cette série que les frères Marc et Yves Pajot, qui se sont illustrés par la suite dans d'autres domaines de la voile, ont été vice-champions olympiques à Kiel (1972).