FIGARO 5

Type : Sloop bermudien

Gréement : Mât en 1 seule partie, en alu ; Grand-voile bermudienne (portant un F et le numéro de série), blanche ; un foc (blanc)  

 

Matériaux : coque en contreplaqué  ; mât et bôme en alu.

 

Date et lieu de construction : de 1975 à 2012  Plan Jean-Jacques Herbulot. 2000 plans vendus ; autour de 1500 bateaux réellement construits, par des amateurs ou des professionnels

 

Autres noms  : /

Utilisation  : voilier de promenade et de croisière côtière.

 

Signification du nom :  

 

Longueur hors-tout : 5,1 m

Longueur de la coque : 5,1 m

Longueur à la flottaison : 4,75 m 

Largeur maximale : 2,22 m

Tirant d'eau maximal : 0,3 m ; 1,2 m dérive basse.

Tirant d'air : 8,5  m

Déplacement : 0,45 t.

Surface maxi de voilure : 15,8 m² 

État : selon les unités...

Coque à bouchain.

Avant : étrave  presque verticale. 

Arrière :  tableau vertical  ; safran à aiguillots et fémelots, barre franche.  

 

Superstructures : bateau ponté ; pas de rouf, cockpit.

 

 Ce Figaro 5 (ou 5,1) est un petit voilier à ne pas confondre avec les bateaux de course du même nom, construits par Bénéteau et destinés à des courses hauturières organisées à l'origine par le journal "Le Figaro". Il existe un Figaro plus grand, mesurant 6 m, le Figaro 6.

  Destiné à la construction par des amateurs, il a eu un certain succès depuis qu'il a été dessiné par J.J. Herbulot, dans le style du Corsaire, en plus petit. La cabine possède 2 couchettes.

  De nombreuses unités naviguent encore, tant en mer que sur les plans d'eau abrités (lacs, rivières, étangs). Plusieurs participent aux Semaines du Golfe du Morbihan.

  

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470

Type : Sloop bermudien   

  Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; numéro de voile 470 et numéro du bateau ; spi au portant

Matériaux : polyester ;  mât et bôme en alu.

Premler exemplaire de la série : 1963 ; plans d'André Cornu. Très nombreux chantiers de construction.
Utilisation : voilier de régate

 470  est la longueur du bateau, en cm.

Longueur hors-tout  (longueur de coque) :  4,7 m

Longueur à la flottaison :  m

Largeur maximale : 1,7 m

Tirant d'eau maximal : 1,15 m dérive basse

Tirant d'air :  m

Déplacement :  120kg

Voilure :  12,6 m² au près, 26,6 au portant.

  


Avant : étrave très élancée

Arrière : tableau vertical

Coque :

Superstructures : aucune.

Nombre d'équipiers : normalement 2 ; homologué pour 3.

   Le 470, appelé couramment quatre sept, est un dériveur de régate construit  à 42 500 exemplaires. C'est une série olympique depuis 1976 pour les hommes, 1988 pour les femmes. Ce statut fait que les bateaux font l'objet d 'une course à l'armement et d'une sophistication qui rend les unités performantes très compliquées et coûteuses.
    L'exemplaire F 12445, barré par Thierry Péponnet (équipier Luc Pillot) a gagné la médaille d'or aux jeux olympiques de 1998 (en Corée du sud, à Busan) a été construit aux Pays-Bas et est labellisé B I P.

NORMANDY

Type : sloop bermudien.

Les Six Marie

Anelor (NY 15)

Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne; 1 foc ou 1 génois ; spi au portant.

 

Matériaux : bois 

Lancement : 1961 (Anelor) et 1962 (Les Six Marie) à Carantec,  au chantier Sibiril (architecte Laurent Giles)

Utilisation initiale : yacht de course-croisière

Dernière nationalité connue : française  
Utilisation : Yacht  de croisière et de course croisière

 

Longueur hors-tout : 8,43 m

Longueur de la coque : 8,43 m

Longueur à la flottaison : 6,52 m 

Largeur maximale : 2,4 m

Tirant d'eau maximal :  m

Tirant d'air :   m

Déplacement : 3,5 t

Surface maxi de voilure : 33 m² au près

État : restauré.

Avant : étrave  élancée, convexe. 

Arrière :  tableau incliné ; barre franche.

 

Coque : blanche.

Superstructures : Rouf à 2 niveaux, cockpit. Les roufs des bateaux peuvent être différents, au niveau des hublots notamment..

  Anelor a été construit en 1961 au chantier Sibiril sous le nom de Normandy pour un chirurgien de Morlaix. Il est basé à Pornic et était présent à la Semaine du Golfe 2017.
   Il est labellisé B I P.

  Construit en 1962, Les Six Marie est également du type Normandy, dessiné par Laurent Giles. Il a été construit 29 exemplaires de ce modèle, entre 1955 et 1970, dans différents chantiers, surtout en Angleterre. Basé dans les Côtes d'Armor, les Six Marie  participe aux rassemblements de voiliers en Bretagne (par exemple à temps-fête à Douarnenez en 2018 et à des régates de voiliers classiques, en Bretagne nord et transManche.
 

SKERRY CRUISER 30 m²

Type : Sloop bermudien ou cotre à corne

Gréement : 1 mât ; grand-voile bermudienne ou à corne ; 1 génois ou un foc ; spi au portant. Marques d'identification 30 et immatriculation sur la grand-voile.

 Construction : à partir de 1907
 
 Les dimensions sont indicatives, puisqu'il s'agit d'une jauge et non d'une série de monotypes.
 

Longueur hors-tout : 11,8 

Longueur de la coque : 11,8 m

Longueur à la flottaison :  m

Largeur maximale : 1,9 m

Tirant d'eau maximal :  m

Tirant d'air :  m

Déplacement : 2 t

Surface de voilure : 30 m² au près (mais elle peut être largement dépassée...)

  SKERRY 30 m² : c'est une jauge particulière à la Baltique ; Skerry cruiser (en anglais) est la traduction du mot suédois signifiant bateaux d'îles, d'archipels (ceux-ci étant très nombreux en Baltique). Ils ont surtout été construits en Suède et en Finlande mais Uffa Fox en Angleterre et Herreshoff à New York en ont fait quelques-uns: Oriole et Linnet par exemple sont des exemplaires américains de 30 m² . 

  La coque est en acajou et  est souvent vernie.

PILEN (30 / SWE 77)  a été construit en Suède par Frobergs sur des plans d'Estlander ; il navigue dans le Golfe du Morbihan (basé à Vannes) depuis 2009 ; il était signalé en vente en mai 2014. Aménagé pour la croisière côtière, il pèse 2200 kg et peut porter différentes voiles d'avant, dont un génois de 23 m², avec lequel il dépasse la surface de voile officielle. Son propriétaire actuel signale avoir dépassé Pen Duick en régate

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HARLEKIN (30 / S 188) a été construit en 1948 en Suède (chantier Tido à Vasteras, plans de 1925 d'Erik Nilsson) ; il est un peu plus grand (13,6 sur 2,2m, TE de 1,5 m, tirant d'air de 14 m) et est en acajou verni.(charpente en chêne et acier). Il avait été abordé par le yacht Marjatta aux Voiles de St Tropez 2010. Sa faible largeur le rend transportable par la route, et on peut donc aussi bien le voir en Bretagne (semaine du Golfe du Morbihan, voiles de Bénodet) qu'en Méditerranée.

    Il existe de nombreuses jauges de Skerry : 15, 22, 40, 55, 75, 95, 120 et 150 m².  Seules les 30 et 40 m² ont eu du succès ; elles ont même été séries olympiques en 1920. Les plus longs modèles, trop étroits, étaient très rapides mais tenaient mal la mer Plus de 1200 skerry cruisers ont été construits.

    Les dragons, requins et folkboats sont plus ou moins dérivés des skerry ; ceux-ci ont décliné lors de l'arrivée de ces nouveaux voiliers à succès

  Les Allemands ont mis au point les 30 m² Schärenkreuzer, pour lesquels la monotypie est plus rigoureuse ; plus de 100 exemplaires, naviguant en Baltique et sur les lacs (également en Autriche et en Suisse : Bodensee ainsi qu'en Hongrie) ont été construits. Certains, récents, sont en plastique.     
  Ci-dessous, l'un d'entre eux, rencontré aux Voiles de Saint-Tropez :

KAA (30 : GER 300)

6 m JI

Type : Sloop bermudien ; les plus anciens avaient une grand-voile à corne.

FRA 122 dans le Golfe du Morbihan en 2011

  Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors  ; numéro de voile 6 et numéro du bateau ; spi au portant

Matériaux : coque en bois, espars en bois
Premler exemplaire de la série : 1907
Utilisation : voilier de régate

6 m JI : c'est une jauge, c'est à dire qu'un calcul compliqué, tenant compte de la longueur, de la surface de voile et du déplacement doit donner 6 mètres. Les silhouettes des 6 m JI ont également varié au cours du temps. Les caractéristiques des unités sont quand même assez proches :

Longueur hors-tout  (longueur de coque) :  11 m environ

Longueur à la flottaison :  m 

Largeur maximale : 2 m environ

Tirant d'eau maximal :  m maximum

Tirant d'air :  m

Déplacement :  4 500 kg environ

Voilure : 60 m² au près ; 150 m² au portant

  
Avant : étrave très élancée

Arrière : voûte très élancée

Coque : blanche ou vernie

Superstructures : rouf 

   Les 6 m JI ont  été série olympique dès 1908 et jusqu'en 1948; E, 1952, ils furent remplacés par les 5,5 m JI, plus petits et plus abordables. L'équipage est de 6 personnes au maximum.

5,5 JI

Type : Sloop bermudien   

  Gréement : 1 mât ;  grand-voile bermudienne ; 1 génois ou un foc ; pas de bout-dehors  ; numéro de voile 5,5 et numéro du bateau ; spi au portant

Matériaux : coque en bois, espars en bois
Premler exemplaire de la série : 1949 ; plans de Charles Nicholson
Utilisation : voilier de régate

 5,5 JI : c'est une jauge, c'est à dire qu'un calcul compliqué, tenant compte de la longueur, de la surface de voile et du déplacement doit donner 5,5 mètres. Ce sont les plus petits voiliers de Jauge Internationale. Les caractéristiques des unités sont quand même assez proches :

Longueur hors-tout  (longueur de coque) :  9,5 m environ

Longueur à la flottaison :  m 

Largeur maximale : 1,92 m minimum

Tirant d'eau maximal : 1,35 m maximum

Tirant d'air :  m

Déplacement : de 1700 à 2200 kg

Voilure : de 26,5 à 29 m² au près

   On pourra également remarquer que ces caractéristiques se rapprochent beaucoup de celles du Requin.


Avant : étrave très élancée

Arrière : voûte très élancée

Coque : blanche ou vernie

Superstructures : aucune ; quillard non habitable.

   Les 5,5 m JI ont  été conçus par Charles Nicholson en 1937 ; mais, à cause de la guerre, les premiers exemplaires n'ont été construits qu'en 1949. Ils ont.supplanté les 6 m JI, devenus trop coûteux, dans les années 1950 ; ils ont constitué une série olympique en 1952, 1956, 1960 et 1964. Après les JO de Tokyo, ils ont subi le même sort que les 6 m JI, pour les mêmes raisons de course à l'armement et de coût.